Bien que portées vers une volonté de produire des énergies dites « propres », les énergies renouvelables (EnR) peuvent porter atteinte à la biodiversité, ainsi qu’aux milieux physiques naturels associés. C’est ce que l’Agence de la transition écologique (ADEME), en partenariat avec Deloitte développement durable et Biotope, met en évidence au travers de son étude « État de l’art des impacts des énergies renouvelables sur la biodiversité, les sols et les paysages, et des moyens d’évaluation de ces impacts ».
L’étude concerne toutes les EnR (éolien, solaire, géothermie, hydroélectrique, etc) à l’exception de la biomasse et du solaire à concentration, et a pour but de mettre en avant les possibles dégradations de ces installations sur l’environnement. Au-delà de cette première approche, les auteurs insistent sur les moyens d’évaluer les impacts environnementaux en fonction du type d’installation.
Cette étude de l’agence de la transition écologique répond à quatre objectifs précis, définis en amont :
– Dresser un panorama des connaissances actuelles sur les impacts des énergies renouvelables sur la biodiversité, les sols et les paysages sur l’ensemble de leur cycle de vie, à la fois en termes de résultats mais aussi d’approches et de méthodes ;
– Pour les impacts identifiés, réaliser une fiche de synthèse mettant en évidence ses enjeux, mécanismes et méthodes existant (ou non) pour son évaluation ;
– Définir des indicateurs permettant d’évaluer les impacts sur la biodiversité, les sols et les paysages d’une installation de production d’énergie renouvelable ;
– Identifier les thèmes qui nécessiteraient un développement et/ou un approfondissement des connaissances et/ou des méthodes, afin d’identifier les travaux à engager à la suite de l’étude.
Ce rapport souligne une nouvelle fois, la nécessité de respecter scrupuleusement les principes de la séquence ERc dans les projets d’aménagement, y compris pour les installations destinées à produire de l’énergie « verte ».
Le rapport final (58 pages, 4,42 Mo) est consultable gratuitement sur le site de l’agence de la transition écologique.
